Pourquoi la culture Green House ?

---

 

Par conséquent, ils sont généralement cultivés pour leurs fleurs, qui mûrissent très rapidement. Une fois le cycle de floraison terminé, l’espèce hiverne sous forme de graine, avant de faire pousser de nouvelles plantes la saison suivante.

Trois principaux types de culture qui existe actuellement :

1. La culture outdoor (en extérieur)

2. La culture indoor (en intérieur)

3. La culture green house (sous serre)

1. Culture outdoor : la plus naturelle

Depuis des siècles, cette méthode est utilisée aussi bien dans les climats équatoriaux du Mexique ou en Colombie, mais également dans les montagnes de l’Himalaya. Tous les apports nécessaires au bon développement des plantes sont naturels :

· Le vent assure une bonne ventilation.

· Le soleil, avec son spectre lumineux complet, fournit une source de lumière unique

· Le sol fournit des nutriments essentiels à la croissance.

· L’eau de pluie ou l’eau souterraine fournit l’eau dont les plantes ont tant besoin.

Les plantes poussent librement dans l’espace : elles peuvent atteindre leur hauteur maximale et ont généralement de bons rendements. On dit souvent que cette méthode permet aux plantes de maximiser leur potentiel génétique. On obtient des variétés fidèles à leurs ancêtres et riches en saveurs.

Les plantes demandent peu d’entretien : la culture en plein air est non seulement la plus écologique, mais aussi la plus économique. Cependant, il présente de nombreux inconvénients.

Les désavantages de l’outdoor :

Tout d’abord, différentes variétés nécessitent des conditions climatiques différentes. Pour produire un large choix de variétés, vous devez avoir accès à des endroits géographiquement éloignés.

Après cela, ces plantes sont exposées aux intempéries. Selon le type de menace, les plantes de chanvre sont plus ou moins résistantes. Dans tous les cas, la composition des plantes est affectée par la variabilité du temps. Il n’est pas possible de retrouver exactement la même molécule dans la plante pour chaque production, et il est surtout difficile de contrôler les niveaux de terpènes et de CBD d’une même variété.

Le climat n’est pas la seule variable qui affecte le chanvre à l’extérieur. Les plantes sont également sensibles aux animaux et aux insectes nuisibles qui peuvent affecter la production. Bien que la culture elle-même soit biologique, de nombreux producteurs comptent sur l’utilisation de pesticides. Contrairement aux fruits qui peuvent être lavés avant consommation, les pesticides du chanvre se retrouvent dans les trichomes et sont très difficiles à extraire du produit final.

Les pousses de plantes sont généralement moins denses et moins attrayantes que pour les autres types cultures. Encore une fois, il est difficile d’obtenir une composition uniforme d’une plante à l’autre.

Enfin, la culture en extérieur est la plus lente. Les fleurs ne peuvent être récoltées qu’une fois par an au bon moment.

Conclusion avec la culture outdoor :

La culture en plein air est donc un processus écologique et économique, mais surtout vulnérable. La quantité et la qualité ne peuvent pas être maintenues de manières constantes. En culture intérieure, vous pouvez éviter bon nombre de ces problèmes en contrôlant tous les paramètres qui agissent sur le développement des plantes.

2. Culture indoor : la plus exigeante

Cette technique est très populaire auprès des grands producteurs, car elle donne des variétés de la plus haute qualité avec la composition correcte, quel que soit le climat extérieur.

Cultiver le chanvre en culture intérieure est en effet soumis à un environnement entièrement artificiel :

· La lampe émet de la lumière.

· Contrôle de la température, l’humidité et des niveaux de dioxyde de carbone dans l’air.

· L’aération est assurée par des ventilateurs.

· Le substrat utilisé est riche en nutriments spécifiques.

· L’irrigation permet un apport d’eau précis.

Par conséquent, la croissance, la beauté et le rendement sont optimisés. Les plantes sont petites, mais elles présentent des pousses denses et volumineuses. Il n’y a pas de perturbation extérieure et les plantes mâles et femelles sont généralement séparées.

La récolte est plus facile en culture intérieur. Vous pouvez faire fleurir plusieurs plantes par an. Vous pouvez également cueillir les fleurs au moment optimal où les trichomes sont les plus mûrs.

Cependant, cette méthode a également ses inconvénients.

Les désavantages de l’indoor :

Tout d’abord, rien ne vaut la lumière du soleil. La lumière artificielle, même la meilleure du marché, ne correspond pas exactement à la lumière naturelle. Par conséquent, les variétés produites ont un goût différent de celles produites à l’extérieur.

Le contrôle des niveaux du dioxyde de carbone est essentiel dans cet environnement. Si les paramètres ne sont pas appropriés, la plante peut facilement être intoxiquée.

Enfin, même si de plus en plus de produits bio sont utilisés pour maîtriser cette production, les consommations d’électricité et d’eau en font la moins respectueuse de l’environnement des trois.

Conclusion avec la culture indoor :

Nous avons donc un processus pour obtenir des fleurs haut de gamme. La culture en intérieur est ce qui a développé le délicieux mélange de souches CBD qui sont si populaires aujourd’hui. Cette méthode permet également un meilleur contrôle sur les composants du produit.

Récemment, une méthode un peu plus écologique a vu le jour. La green house est une combinaison de culture intérieure et extérieure qui attire de plus en plus de producteurs.

3. Culture green house : un bon compromis

La culture sous serre combine les avantages de la production intérieure et extérieure :

· Les plantes sont éclairées naturellement par le soleil.

· Elles poussent dans une terre naturelle.

· Elles sont aérées par le vent.

· La serre les protège des intempéries et des nuisibles.

Nous avons donc une méthode qui permet une production proche de la nature. Il n’est pas nécessaire d’utiliser des pesticides dans la serre et la facture d’électricité est beaucoup plus faible. Cette technique est respectueuse de l’environnement.

Certains paramètres sont maîtrisés. Par exemple, priver de lumière (en plaçant une bâche sur la serre) permet une floraison rapide. Cela vous permet de récolter plusieurs fois par an, mais toujours au moment idéal. Par conséquent, la green house moins flexible sur le plan climatique que la culture en intérieur.

Par rapport à la culture outdoor, les têtes sont plus compactes et denses. Les plantes éclairées par la lumière naturelle ont des rendements élevés en terpènes et peuvent produire des produits riches en saveur et intensément parfumés.

Conclusion avec la green house:

La culture sous serre, c’est donc un très bon rapport qualité – impact environnemental. Le rapport qualité – prix est aussi idéal puisqu’on a des produits abordables, entre tarifs outdoor et indoor.

Conclusion finale :

Il n’y a vraiment pas de « meilleure pratique » entre l’extérieur, l’intérieur et la serre. Si l’écologie vous intéresse, vous privilégierez la production en plein air, mais n’oubliez pas que la production outdoor est plus aléatoire en ce qui concerne le goût. Pour les plus exigeants, la technique indoor fera votre bonheur. Si vous aimez expérimenter, vous apprécierez probablement de cultiver en serre. Il n’est cependant pas interdit de cultiver la même variété de trois manières différentes.

---